Le glaucome aigu (ou glaucome à angle fermé) est une maladie et un trouble de la vision. C’est une complication du glaucome, normalement progressif. Dans cet article, nous reviendrons sur la définition du glaucome aigu avant de parler de ses symptômes, parfois violents, et des traitements possibles.

Glaucome aigu (ou glaucome à angle fermé) : définition

Le glaucome aigu (ou glaucome à angle fermé) est considéré comme une grosse urgence ophtalmologique. Cette dernière se caractérise par une augmentation très brusque (contrairement au glaucome de base – ou glaucome ouvert) de la pression intra-oculaire – provoquée notamment par une obstruction des canaux d’évacuation. L’attente peut engendrer de graves complications, notamment pour la vision.

Les deux yeux sont susceptibles d’êtres touchés et une récidive est possible si aucun traitement préventif n’est appliqué.

Les symptômes du glaucome aigu

Le glaucome aigu provoque des symptômes souvent très brutaux dans le champ de vision, cette urgence médicale se traduit par :

• Un brouillard intense qui apparaît et qui brouille presque complètement la vision, rendant tout les objets flous. Un halo lumineux et coloré peut également apparaître tout autour des objets avant la perte de vision.
• Une douleur intense survient. L’œil est rouge, pleure et donne l’impression au patient que son œil est fortement pressé et qu’il va exploser. Des sédatifs devront parfois être appliqués à la personne pour la soulager.
• La pupille reste fixe et ne réagit plus à la lumière tant le brouillard et la douleur éclipsent la lumière.
• Dans certains cas, des signes extra-oculaires peuvent apparaître à cause de la douleur tels que des nausées, de fortes migraines, voire même des vomissements.

Globalement, les symptômes sont si brusques et importants qu’il est difficilement concevable que la personne ne consulte pas dans l’heure qui suit.

Les traitements du glaucome aigu

Le glaucome aigu à angle fermé est une urgence thérapeutique qui ne peut se soigner que par l’application de collyres et la chirurgie préventive. Il faut stopper la production d’humeur aqueuse et favoriser l’évacuation de cette dernière en débouchant les conduits d’évacuation. Des sédatifs peuvent être administrés si la personne est vraiment mal, le but étant de la détendre avant l’opération.

Grâce à différents collyres, le surplus aqueux est éliminé et les voies d’évacuations débouchées. Ensuite, la personne pourra être anesthésiée (anesthésie locale ou générale) pour permettre une opération de chirurgie préventive. Cela évitera à la personne de subir des récidives de glaucome (aigu ou non).